ROCAD.be, est donc l’association professionnelle belge à laquelle un antiquaire ou marchand d’art peut adhérer selon des critères bien précis. Parmi ceux-ci, les connaissances, l’expérience et la réputation jouent un rôle prépondérant. Les candidats antiquaires doivent disposer d’un registre de commerce depuis au moins deux ans. Une fois la candidature acceptée, ils doivent effectuer un stage pendant deux ans. Au départ, à défaut de critères écrits et établis, la Chambre se devait de garantir la valeur et la crédibilité de ses membres auprès du public. Un code éthique détaillé et élaboré par le président Patrick Derom, précise aujourd’hui ces exigences. Le marché des antiquités, tout comme la clientèle, ne cessent d’évoluer. En guise de label de qualité et de garantie pour le client, une carte de membre nominative est donnée aux membres chaque année.
Parfaitement structurée, ayant pignon sur rue, rue Ernest Allard au Sablon, reconnue sur le plan national et international, la ROCAD.be fédère aujourd’hui 115 membres dont près de la moitié exerce à Bruxelles. Les autres membres sont répartis entre la Flandre, la Wallonie et l’étranger.
Elle se doit de remplir trois missions principales. Tout d’abord, elle veille au respect de la déontologie (définie dans un code éthique). Le code éthique précise les exigences pour ses membres en matière d’expertise, de lutte contre le commerce illégal de biens culturels, de lutte contre le blanchiment d’argent, d’authenticité et du respect du devoir de discrétion. La deuxième mission consiste à informer les membres de façon permanente en leur fournissant des renseignements et des conseils sur les plans fiscal, comptable et législatif (import et export, douanes,…). Concrètement, cela se traduit par l’organisation de deux à trois réunions par an et d’une ou de deux journées d’études dont les thèmes portent sur l’exercice de leur métier. La mission d’information implique également une présence à la Brafa et la diffusion de l’annuaire qui fait connaître les membres auprès du public intéressé. La troisième mission concerne la défense du marché de l’art auprès des autorités publiques et la défense de ses membres, de façon générale.