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Brafa

Du  29 janvier au 5 février 2023
\r\n Rencontrez les membres de la ROCAD à Brafa Art Fair 

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Dans la Presse

Le président de la ROCAD demande aux autorités de réinstaller la police d'art.
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Antica Namur

Du 11 au 19 novembre 2023.
\r\n Rencontrez les membres de la ROCAD à la Antica Namur.

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Antica Namur

Du 11 au 19 novembre 2023.
\r\n Rencontrez les membres de la ROCAD à la Antica Namur.

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Assemblée Générale de la ROCAD

Vendredi 23 mai 2025 au Mix Brussels

BIENVENUE À
CHAMBRE ROYALE DES MARCHANDS D’ART

La Chambre Royale des Antiquaires et des Négociants en Œuvres d’Art de Belgique, fondée en 1919, regroupe les antiquaires et négociants en œuvres d’art qui pratiquent leur métier dans le respect d’un code éthique, offrant ainsi aux collectionneurs et aux acheteurs toutes les garanties nécessaires lors de leurs achats ou de leurs ventes.

2019 marque le centenaire de l'association. A cette occasion, nous inaugurons notre nouveau nom, ROCAD.be pour 'Royal Chamber of Art Dealers'.

Autorité reconnue sur le marché de l’Art, la Chambre vise par ailleurs à donner à la Belgique la place qu’elle mérite au sein du négoce international.

Événements
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FAB Paris ouvre la saison des grandes foires d’art à la rentrée 2025 en réunissant une centaine d’exposants de renommée internationale sous la nef du Grand Palais du 20 au 24 septembre.

Le décor du salon sera réinventé sur une idée originale de Constance Guisset, designer de renom, et une scénographie signée Sylvie Zerat.

Le Musée Nissim de Camondo, invité d’honneur, organisera pour FAB Paris une exposition exclusive de ses collections consacrées aux arts décoratifs de la fin du XVIIIe siècle scénographiée par Alexandre Benjamin Navet.

Plusieurs décorateurs/designers de renommée internationale (Nathalie Crinière, François-Joseph Graf, Timothy Corrigan, Jean-Charles de Castelbaljac, Pier-Luigi Pizzi, Jean-Michel Wilmotte, Charles Zana, Constance Guisset…) dévoileront leurs objets ou stands coups de cœur.

Pour la troisième année consécutive, un espace Jeunes Talents permettra à de jeunes marchand(e)s d’exposer des pièces à moins de 25.000€. Ils ou elles seront sélectionné(e)s par les commissaires de l’exposition Carole Blumenfeld, historienne de l’art, Mathieu Deldicque, directeur du musée Condé, Château de Chantilly et Cécilia Hottinguer, collectionneuse, mécène du Cabinet des arts graphiques des Beaux-arts de Paris et du Château de Vaux-le-Vicomte.

FAB Paris programmera à nouveau un concert des lauréats de la Fondation Gautier Capuçon et une Semaine des Arts proposera des visites VIP exclusives dans une vingtaine de musées partenaires.

ACTUALITÉS
https://www.rocad.be/uploads/blog/blog_image/thumb/ffb9c697cea00b62622fdb784d37dfee.jpg
PETITION: INCREASE IN VAT ON WORKS OF ART IN BELGIUM, CULTURE IS IN DANGER!

With the support of Brafa Art Fair, BUP, Chambre belge des experts and all major Belgian art market actors.

MERCI DE SIGNER ICI :
https://leslignesbougent.org/petitions/increase-in-vat-on-works-of-art-in-belgium-culture-is-in-danger-16713/


HAUSSE DE LA TVA SUR LES ŒUVRES D’ART EN BELGIQUE,
LA CULTURE EST EN DANGER !


Artistes, directeurs de musées, marchands et maisons de ventes unissent leurs voix pour s’inquiéter de la transposition par la Belgique de la « directive taux » 2022/542 de l’Union européenne qui impose aux Etats membres, à compter du 1er janvier 2025, la suppression partielle du régime particulier de la marge bénéficiaire auquel le secteur du marché de l’Art est soumis depuis 1996.

S’attaquer à la culture, c’est s’en prendre à l’âme d’un pays et à son rayonnement international. Ignorer les liens étroits qui unissent l’artiste, l’œuvre et son marchand aux collectionneurs privés et institutionnels serait une faute politique faisant aussi l’impasse sur le tissu social et économique qu’ils entretiennent.

Nous souhaitons mettre en garde le gouvernement sur l’impact économique désastreux qu’aurait une telle modification de la législation fiscale sur le monde de la culture dans son ensemble et alerter sur le décrochage de la Belgique dans un marché de l’Art international et ultra-concurrentiel et volatile.

Concrètement, dès l’année prochaine, lorsqu’un marchand fera l’acquisition d’une œuvre d’art à un taux de TVA réduit (6 % en Belgique), notamment en cas d’importation ou directement auprès d’un artiste, il ne pourra plus ensuite, lors de la revente, faire application du régime de la marge (21 % de TVA uniquement sur la différence entre le prix d’achat et de revente).

Bien que la directive laisse aux États une marge de manœuvre en leur octroyant le droit d’opter pour un taux réduit, les échos des discussions en cours au sujet du projet de loi belge laissent craindre que la Belgique impose au marché de l’Art un taux de TVA de 21 % sur la totalité du prix.

Cette décision aurait pour risque de faire fuir les acheteurs et de faire baisser la compétitivité de la Belgique. En effet, ceux-ci auraient tout intérêt, dans cette situation, à acheter les œuvres à l’étranger ou par le biais d’autres acteurs à l’étranger.

Nos voisins français et luxembourgeois se sont déjà positionnés pour l’application de taux réduits, respectivement à 5,5 % et 7 %.

Ce qui pourrait apparaître comme une bonne affaire en termes de recettes fiscales serait un coup de poignard dans le dos d’un secteur qui pourtant fait l’honneur de notre royaume, plaçant la Belgique à la 11e place mondiale du marché de l’Art, alors même que toutes les études d’incidences menées, notamment par la ROCAD, la Royal Chamber of Art Dealers, montrent que la mise en place d’un taux global de 21 % aurait des conséquences extrêmement dommageables pour le marché de l’Art belge, sa position internationale, ses milliers d’emplois directs ou indirects et à termes pour les recettes fiscales qu’il génère.

A court terme, cette loi pourrait signer la future disparition des salons Art Brussels, Affordable Art Fair et de l’importante BRAFA au succès international.

Il est impératif que la Belgique, qui est le berceau de tant de grands artistes et de collectionneurs, revienne, comme le lui permet l’Union Européenne, à un régime « classique » de vente soumise, pour la totalité de son prix, au taux réduit de TVA de 6 % (comme avant 1996) afin de maintenir sa compétitivité, son attractivité et, finalement, ses emplois.

Par ces choix politiques, la Belgique deviendrait le parent pauvre de la culture artistique en Europe. Le naufrage est-il à nos portes ?
 

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